Djénina Hagenburger

I was born in Paris, in France, in 1974. In 2016, I decided to leave my hometown to settle in the countryside and thus enjoy a larger space for creation .

Previously, I had been a Flamenco dancer, joining the dance company « Andanzas » from Raquel Gomez. Like the singer Lole, accompanied by Manuel and his guitar, sung it so well : « Todo es de color »… and the transition to my second life was on.

Since 15 years, I am deeply involved in the practice of painting and creating installations.

My painting is the mirror of a kind of intrigue, deeply rooted in me : the space.

The space to be built and even more to be optimized to bring out, by associating colors, shapes and meanings, the punk poetry that dwells in me.

I realize that what fascinated me in the art of Flamenco is the unusual mix between strength and grace, east and west, ancestral and firmly anchored in the present moment, beautiful and rough…it’s still leading me in my artistic approach.

Both disciplines telling the same : « I am here, I exist and this is what I propose ».

Publié par Djénina Hagenburger

Née à Paris en 1974, ma première grande passion a été la danse Flamenco. Danseuse dans la compagnie "Andanzas" de Raquel Gomez, j'ai adoré ce monde très à part, à contre-temps même, juste à la marge, ce qui faisait écho à ce que je suis et me permettait de dire avec la beauté rigoureuse et sans concession de cet Art à quel point j'étais là, animée des sentiments les plus profonds. En 2007 et après avoir arrêté la danse, c'est avec la même frénésie et le même absolu que je me suis donnée à corps perdu à la peinture. Je peux dire, à postériori des débuts, à quel point le fait de ne pas avoir fait d'école m'a tant apporté. En contournant les difficultés techniques, j'ai trouvé des solutions particulières et singulières qui m'appartiennent et font de mon Art un Artsi original et toujours disposé à faire de nouvelles propositions. J'ai également appris à m'exonérer, durant le process de création, tout jugement que trop de références et d'analyses pourraient induire. Cette absence de jugement aujourd'hui, me permet, après des années de recherches, que je compte bien poursuivre, de laisser venir à moi les intuitions du geste à venir et sa concrétisation, sans jamais me poser la question de la réussite finale... je sais bien que c'est en tentant, en osant, en juxtaposant tout et son contraire, que les choses, après la bataille, se révèlent... Alors du moche, le beau émerge et le sens qui jusque là faisait défaut, explose... les analyses peuvent alors se faire avec ce constat dingue que le subconscient a toujours une bonne centaine de coups d'avance sur le conscient. Et que c'est cet état de flottement des idées qui me traversent et leurs concrétisations au bout des doigts, qui me permet d'exprimer la poésie punk qui m'anime.

Laisser un commentaire